L'école est aujourd'hui à un carrefour décisif de l'émergence des mentalités et des compétences utiles en Afrique, et partout dans le monde d'ailleurs. L'ère du numérique tend à étendre sa toile dans tous les secteurs de notre vie en société. Dans tous les domaines d'activités professionnelles le numérique s'impose tout doucement. Ceux qui dans quelques années assumeront les fonctions dans ces secteurs d'activités sont de fait obligés de se former à l'utilisation du matériel numérique et des nouvelles technologies.

Nos enfants qui entrent au primaire en 2015, seront actifs sur le marché de l'emploi dans les années 2030. A cette période, où l'on aura certainement passé la barre de l'émergence (2020 en Côte d'Ivoire*) nos élèves et étudiants qui intègreront le marché de l'emploi devront être aptes sur ce segment relatif aux nouvelles technologies. Et la question qui se pose de manière cruciale au système éducatif en Côte d'Ivoire: Quelle politique de planification efficace pour permettre aux jeunes diplômés de répondre aux attentes du marché futur? Car il est important que la formation que nous donnons à nos enfants puisse leur ouvrir des débouchées réelles, et non les former et les laisser à leur propre compte sur le bord de l'autoroute de l'émergence.

Des actions comme celle que la compagnie de téléphonie MTN entreprend dans les écoles ivoiriennes est à saluer, et encourager. Doter des écoles en matériels informatiques est nécessaire à ce processus d'émergence. Seul l'Etat ivoirien ne pourra faire face à ce grand changement qui nécessite de grands efforts. L'apport des privés serait d'une grande aide à l'émergence de nouvelles compétences pour le développement de notre société.

La compagnie Orange Côte d'Ivoire avec la tablette éducative QELASY qu'elle met à disposition du grand public et surtout des élèves et étudiants est aussi l'une des plus belles réponses que le génie intellectuel né du numérique puisse apporter à notre jeunesse.

D'autres actions dans ce sens sont à encourager. Mais surtout une volonté réelle, affichée, et planifiée du gouvernement ivoirien doit orienter, accompagner et soutenir l'évolution numérique éducative en Côte d'Ivoire.

Pour ceux qui le suivaient régulièrement sur son profil twitter, le silence marqué depuis plus de 4 semaines commençaient à inquiéter. Le Doyen Ahmed Tidjani Cissé, l'un des piliers de la culture ouest africaine était bien silencieux. Son dernier twitter, un appel et un rappel, c'était le 2 novembre 2014 "Vive la démocratie. A bas la démocratie". Dans une guinée qu'il laisse en pleine reconstitution. Ahmed Tidjani Cissé, ce natif de la basse Guinée , Ecrivain, Poète, Dramaturge, Comédien, Metteur en scène, Chorégraphe, homme politique guinéen laisse un grand oeuvre derrière lui.

En traitement en France depuis quelques temps, l'homme qui occupait jusque là le portefeuille de Ministre de la Culture et du Patrimoine historique de Guinée refermera les pages de sa vie ce 6 janvier 2015. La compagnie artistique qui porte son nom, et le festival culturel initié depuis 2003 (Festival des arts du conte Kiini Afrika) continueront l’œuvre de cette icône de la culture guinéenne.

Le monde du basket ball fortement affecté dans la nuit du mercredi au jeudi. Ce mercredi nuit, en effet la basketteuse ivoirienne Affi Carole Désirée, membre de l’équipe nationale féminine est enlevée par des inconnus.

La jeune basketteuse, étudiante à l’université Indienne d’Abidjan rentrait après ses cours quand elle a été kidnappée par un groupe d’individus. Aucun témoignage. Personne ne peut à cette heure dire où l’enlèvement a précisément eu lieu. C’est sur son profil facebook que la jeune dame donne l’information elle même. Assurant qu’elle est détenue avec plus d’une centaine d’autres filles.

Lors de ses posts, la localisation facebook indiquait que les messages étaient émis depuis Niangon. Serait-ce une des victimes avec elle qui publierait ses images de détresses ? Tout porte à croire que c’est bien l’un des ravisseurs qui s’adonnait à cet exercice. Il en profitait pour envoyer des messages inbox aux proches de la victime. Grâce à la localisation GPS fournie par facebook, l’homme se serait très vite rendu compte qu’il serait vite localisé. Et depuis plus de 9h, les posts se sont arrêtés, et plus de nouvelles des jeunes filles enlevées.

Affi Carole Désirée, sœur cadette de Affi Anderson, basketteur professionnel ivoirien est depuis introuvable. Sur les réseaux sociaux ses amis et proches s’activent comme ils peuvent pour multiplier les appels à l’aide et à la solidarité pour retrouver la jeune fille. Son dernier post « On m’a enlevé, je sais pas où je suis pardonnez aidez moi demain on va avec nous pour un autre pays pays je quittais l’école trè sérieux »

Découverte dans un état comateux, Mlle Y.A.S.A est évacuée d’urgence à l’hôpital général de Tiassalé avant d’être transférée, lundi, au Chu de Yopougon.

L’insécurité est de plus en plus grandissante dans le département de Tiassalé.

En effet, après l’assassinat d’un directeur d’école à N’Douci, c'est Mlle Y.A.S.A, élève en Terminale au lycée St Michel de Tiassalé, qui a été victime d'agression. Elle a été violée par des inconnus qui l’ont ensuite laissée pour morte dans un bas-fond, derrière un hôtel de la ville.

Cette agression a eu lieu dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 janvier 2015.

Partie de la maison à 19 heures pour étudier, la jeune fille n’y retourne pas. Ce n’est qu’aux environs de 5 heures du matin, après un long moment de recherches, que ses parents l’ont retrouvée, dans un bas-fond, le crâne fracturé, vomissant du sang, des hématomes autour des yeux et des égratignures sur les jambes.

Découverte dans un état comateux, elle est évacuée d’urgence à l’hôpital général de Tiassalé avant d’être transférée, lundi, au Chu de Yopougon.

Alertée, la police de Tiassalé s’est rendue sur les lieux et a procédé au constat d’usage.

Jean-Marie TIEMELE avec (Frat-Mat)

Le réseau de professionnels qu'est le Rotary est présent dans 220 pays et propose diverses formules pour permettre à des jeunes de vivre une expérience internationale. Des bons plans à découvrir.

Le Rotary, c'est quoi ? A l'heure des réseaux sociaux on line, on oublierait presque l'existence de ce réseau fondé en 1905 par Paul Harris. Cet avocat de Chicago avait eu l'intuition qu'il fallait rassembler des hommes d'affaires de tous horizons pour échanger des idées et créer des liens en organisant des réunions tournantes (rotary meetings) dans les bureaux des membres du club.

Plus de cent ans plus tard, il existe plus de 34 000 Rotary Clubs qui regroupent 1,2 million de "Rotariens" dans 220 pays du monde. Cette dimension internationale va de pair avec la noble ambition de favoriser "la bonne entente entre les populations par la connaissance de l'autre" et de promouvoir des actions en faveur de la paix et du développement.

Ceci explique pourquoi les "Rotariens" ont à cœur d'aider les jeunes à vivre des expériences internationales, et pas seulement ceux qui seraient membres d'un club ou auraient des parents "rotariens".

Le programme Youth Exchange

Il s'agit d'un échange qui permet à des lycéens de 15 à 17 ans d'aller passer un an à l'étranger dans une famille en étant scolarisés dans un lycée local. L'équivalent d'une formule d'échange proposée par des organismes linguistiques. La famille d'accueil est choisie dans le réseau du Rotary club local, qui finance aussi une partie des frais, la famille du jeune accueilli n'ayant qu'à prendre en charge le voyage, les frais de passeport et d'assurance.

"Le rotary est vraiment un bon plan pour partir", assure Elise, partie un an aux États-Unis en 2011-2012. Comme elle, 500 lycéens français profitent chaque année de ces échanges. Pour en bénéficier, il faut prendre contact avec le Rotary Club le plus proche de son domicile, plusieurs mois voire un an à l'avance pour effectuer les démarches et surtout répondre aux "critères" exigés par les Rotariens.

"Ils aiment les jeunes qui s'impliquent dans leur lycée ou leur ville, qui ont envie de découvrir une autre culture, qui savent s'adapter et qui pourront représenter leur pays à l'étranger", expliquent des jeunes sur un blog. Autrement dit, se rendre digne de la confiance que vous fait un club local en vous envoyant un peu en "ambassadeur" dans un autre pays.

Sur place, des contacts devront être pris avec le club du lieu. Votre famille devra aussi s'engager à recevoir un jour un jeune d'un autre pays et peut-être à trouver une autre famille d'accueil.

Des échanges plus courts, le temps d'un été par exemple, sont aussi envisageables : là encore, il faut s'adresser au Rotary Club de sa ville.

Des bourses d'études à l'étranger

Le Rotary soutient des actions humanitaires, notamment contre la polio. © Rotary International

Le réseau du Rotary accorde aussi des bourses d'études à des étudiants qui souhaitent aller compléter leurs études à l'étranger.

Le réseau de professionnels entend en effet favoriser la formation de leaders "responsables", qui axeront leur travail sur l'amélioration des conditions de vie de leurs semblables et pourront résoudre des problèmes humanitaires mondiaux.

Ces bourses sont délivrées soit par la Fondation Rotary (qui finance diverses œuvres humanitaires), soit par le Rotary d'une région ("district").

Là encore, l'étudiant doit se faire "parrainer" par un club local, exposer son projet, sa motivation et son projet professionnel. La bourse est en général accordée pour un voire deux ans maximum. Plus encore qu'un lycéen, il est vraiment envoyé en "ambassadeur" d'un club local, et doit participer sur place aux activités du Rotary. Il s'engage aussi au retour à faire plusieurs exposés aux Rotariens qui lui ont permis d'obtenir sa bourse.

Détail important : mieux vaut maîtrise la langue du pays où l'on veut partir, et être ouvert à plusieurs pays d'envoi. Mais les critères varient selon les lieux et les catégories de bourse.

Le montant de la bourse couvre les droits de scolarité, les frais de logement et la pension, éventuellement un stage linguistique (si exigé par la Fondation Rotary) et les autres frais lié d'un séjour à l'étranger.

Une bourse Rotary sur la paix

Une diplômée (à g.) des Centres du Rotary pour la paix travaille en Haïti pour "Habitat for Humanity". © Rotary International

Encore plus original, le Rotary s'est associé à huit universités réputées (aux Etats-Unis, Japon, Royaume-Uni, Australie, Suède) pour créer un cycle d'études post-universitaires sur la paix, la résolution des conflits et les relations internationales. Et il accorde chaque année une cinquantaine de bourses à des candidats qui souhaitent aller suivre ces cursus. Elles couvrent les frais de scolarité, l'hébergement et les repas, le transport aller-retour, ainsi que tous les frais de stage.

Le master, d'une durée de 15 à 24 mois, inclut un stage de deux à trois mois pendant les vacances universitaires. Il s'adresse à des étudiants qui ont déjà une licence ou un bachelor et ont déjà des engagements professionnels, universitaires ou bénévoles en faveur du rapprochement des cultures et du développement de la paix.

Le master conduit tout droit à des postes dans la fonction publique, les ONG ou les institutions internationales. Ainsi Katia, diplômée du Centre du Rotary pour la paix de Duke / Université de Caroline du Nord en 2009, travaille au Brésil, au Centre international pour les enfants disparus et exploités.

Pour en savoir sur ces programmes :

• www.rotary.org/fr
• En dehors des opportunités de départs à l'étranger, le Rotary propose aussi aux jeunes une session annuelle de formation au leadership (RYLA), et aussi des clubs Rotaract (pour les 18-30 ans) et Interact (12-18 ans) qui montent des actions humanitaires.

Source: www.reussirmavie.net